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La crémation funéraire : comprendre les étapes et les choix

La crémation est une alternative à l’inhumation qui consiste à réduire le corps du défunt en cendres, par combustion dans un crématorium. De plus en plus choisie en France, elle représente aujourd’hui près de 40 % des obsèques.

a man standing next to a table with a basket on it


Une pratique encadrée et de plus en plus répandue

La crémation est autorisée par la loi française depuis 1887 et s’est progressivement démocratisée, notamment pour des raisons philosophiques, écologiques ou économiques.

Comme pour l’inhumation, la crémation doit avoir lieu dans un délai de 24 heures à 6 jours après le décès (hors dimanches et jours fériés). Elle nécessite une autorisation de la mairie du lieu de décès ou du lieu de crémation, délivrée sur présentation du certificat de décès et de l’expression de volonté du défunt (ou de la famille).


Déroulement de la crémation

La cérémonie peut être religieuse ou civile, selon les souhaits du défunt. Elle peut avoir lieu dans un lieu de culte, à domicile ou directement au crématorium, qui dispose généralement d’une salle de recueillement.

Le cercueil est ensuite introduit dans le four crématoire, à haute température (entre 850 et 1 000 °C). Le processus dure environ 1h30 à 2h. À l’issue, les cendres sont recueillies dans une urne cinéraire identifiée au nom du défunt.


Destination des cendres

La loi encadre strictement la destination des cendres :

  • Elles peuvent être inhumées dans un cimetière (dans une tombe ou un columbarium),
  • Dispersées dans un jardin du souvenir aménagé à cet effet,
  • Ou dispersées en pleine nature, avec déclaration préalable à la mairie du lieu de naissance.

Depuis 2008, la conservation des cendres à domicile est interdite, sauf pendant une période transitoire de 1 an avant décision finale.


Un choix personnel, aux multiples motivations

De plus en plus de familles optent pour la crémation pour :

  • Sa sobriété,
  • Son coût généralement inférieur à l’inhumation,
  • Son impact environnemental moindre (bien que cela fasse débat),
  • Ou simplement pour répondre aux volontés du défunt.

Certaines confessions, comme le bouddhisme ou certaines branches du protestantisme, y sont favorables. D'autres, comme l’Église catholique, l’acceptent sous certaines conditions. L’islam et le judaïsme, en revanche, s’y opposent strictement.


Un accompagnement adapté à vos besoins

Organiser une crémation soulève des questions humaines, juridiques et logistiques. Nos équipes vous accompagnent à chaque étape, dans le respect de vos convictions et de celles du défunt.

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